Perdre de la graisse… et quelques idées reçues !

Perdre de la graisse est de saison. Lorsqu’approche l’été, les vacances, la plage et les maillots de bain, le nombre des consultations pour une liposuccion augmente.

Qu’il s’agisse de retrouver un ventre plat, supprimer des poignées d’amour ou une culotte de cheval, affiner cuisses, genoux et mollets, bref avoir une silhouette de rêve.

A propos de liposuccion, je suis toujours frappé par certaines idées reçues qui circulent encore, probablement véhiculées par la presse ou des intérêts commerciaux désireux de promouvoir des solutions sans chirurgie.

Voici deux idées fausses que je veux corriger.

Non, la liposuccion n’est pas douloureuse !

La liposuccion prétendument douloureuse ? Je pense que ce mythe provient de l’époque où la technique était pratiquée sans infiltration de liquide anesthésique, avec des canules d’aspiration de gros diamètre et sans respecter suffisamment l’anatomie.

Quand je réalise une liposuccion, je commence par infiltrer un liquide anesthésique qui rendra les suites peu douloureuses. J’utilise des canules fines (3 à 4 mm) qui sont moins agressives pour les tissus, ce qui contribue à diminuer la douleur.

Lorsque la liposuccion n’est pas trop importante – i.e. quand la quantité de graisse enlevée est inférieure à 1,5 L –, l’intervention se déroule en ambulatoire.

Les patients rentrent chez eux le soir même et peuvent reprendre leurs activités très rapidement.

Lors d’une liposuccion plus importante – i.e. quand la quantité de graisse enlevée supérieure à 2 L –, mes patients se remettent à marcher le soir même de l’intervention et reprennent leur activité une semaine après au plus tard.

La douleur qu’ils décrivent ressemble à celle que provoquent des courbatures, pendant 3 à 4 jours ; ce qui peut aisément se contrôler avec des antalgiques.

Non, la liposuccion ne donne pas à la peau un aspect “tôle ondulée” !

Je crois que cela dépend beaucoup de la façon dont est réalisée la liposuccion.

De mon point de vue, l’utilisation de canules de faible diamètre, le respect des plans anatomiques, l’aspiration modérée de la graisse superficielle, encore appelée cellulite, sont les conditions qui permettent d’éviter l’aspect gondolé de la peau, que l’on appelle communément “tôle ondulée”.

Dans les cas où j’ai des doutes sur la capacité de rétraction de la peau, j’associe à la liposuccion la lipolyse laser, une autre technique qui par son effet thermique favorise la rétraction cutanée.

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La liposuccion est la technique qui a révolutionné le traitement des surcharges de graisse localisées qu’elle permet de supprimer définitivement.

Pratiquée depuis plus de 30 ans, c’est la technique sur laquelle on a le plus de recul et de résultats positifs.

Pour ma part, je la pratique depuis 1997 et je remercie tous les jours l’inventeur de la liposuccion, le docteur Yves-Gérard Illouz, chirurgien plasticien français, récemment disparu et auquel je me permets de rendre hommage. 

La liposuccion est une technique qui a profondément renouvelé la chirurgie esthétique ; elle allie simplicité, efficacité et résultats durables, quand les indications sont bien posées et qu’elle est réalisée dans les règles de l’art par un chirurgien esthétique expérimenté.

(à suivre…)

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