Lifting des bras

On peut parfois traiter les bras par une simple liposuccion, lorsqu’il s’agit d’une hypertrophie graisseuse isolée sans relâchement cutané. Lorsque le relâchement cutané est modéré, on peut proposer un Renuvion™ associé à une liposuccion, ce qui permettra d’éviter un lifting des bras et donc une cicatrice résiduelle.

Mais quand le relâchement cutané est plus important, et d’autant plus qu’il s’agit d’une peau fine et peu élastique, seule une remise en tension cutanée peut corriger le défaut : c’est le lifting des bras. On a alors le choix entre deux techniques de lifting du bras en fonction de l’importance du relâchement cutané, appelée brachioplasties. Seul un examen clinique minutieux et une parfaite connaissance des motivations de la patiente permettra de décider de la technique à adopter.

Lifting du bras à cicatrice horizontale

C’est la technique de choix pour corriger les relâchements cutanés importants, de choix parce qu’elle donne les meilleurs résultats esthétiques et morphologiques.

La cicatrice est placée dans le pli sous-bicipital (sous le biceps), le long du bras, de l’aisselle jusqu’au coude, sachant qu’aujourd'hui la rançon cicatricielle est parfaitement maîtrisée. Ces cicatrices, qui ne se voient pas du tout lorsque les bras sont le long du corps, sont d’excellente qualité, très améliorées aussi grâce à l’utilisation du laser cicatriciel Urgotouch.

Je considère que le lifting du bras à cicatrice horizontale est aujoud’hui l’indication de choix et qu’il offre, associé avec la liposuccion et le laser cicatriciel, la combinaison de techniques de référence, pour les relâchements cutanés importants ; comme par exemple pour les séquelles d'amaigrissement majeur.

Lifting du bras à cicatrice courte dans l’aisselle

On l’appelle aussi brachioplastie à incision transaxillaire minimale. Il s’agit d’une technique à cicatrice dans l’aisselle qui permet de retirer l’excès cutané lorsque celui ci est localisé au 1/3 proximal du bras uniquement ( près de l’aisselle). Cette technique a une action insuffisante si l’excès est trop important. Elle consiste en une fixation proximale profonde qui permet à la fois de tendre de façon importante la peau et de prévenir le risque de désunion cutanée survenant pendant la phase de cicatrisation. Si on prend la distance entre le sillon de la face interne du bras (sous le biceps) et la partie inférieure du relâchement cutané, il est ainsi possible de résorber un relâchement proximal jusqu’à 10 cm, tout en ayant une seule cicatrice parfaitement cachée dans l’aisselle.

L’explication, c’est la fixation profonde de la cicatrice qui permet à la fois de retirer plus de peau et de la tendre davantage.

Cette technique a remplacé dans ma pratique l’ancienne technique à cicatrice courte car elle permet de mieux retendre la peau tout en laissant une cicatrice uniquement dans l’aisselle.

Déroulement d’une brachioplastie

  • Bilan sanguin, consultation pré-anesthésique

  • Hospitalisation : ambulatoire

  • Durée de l’opération : 1 heure 30 à 2 heures

  • Anesthésie : anesthésie générale

  • Douleurs : absentes à modérées

  • Port d’un vêtement compressif pendant 1 mois uniquement si liposuccion importante associée

  • Reprise d’activité dès le lendemain ; sportives : 1 à 2 mois selon la technique

Voir la fiche SoFCPRE sur le lifting de la face interne du bras (société française de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique)