Augmentation des fesses : une demande nouvelle
Les critères de beauté évoluent. Aujourd’hui, une jolie silhouette, cela veut aussi dire avoir de jolies fesses. C’est une demande récente en pleine expansion. Il y a trois techniques possibles qui permettent d’intervenir sur le volume des fesses.
L’injection de graisse par auto-greffe
Elle commence par un prélèvement de graisse chez la patiente provenant du ventre ou de la culotte de cheval. La graisse prélevée est ensuite injectée dans la zone des fesses. L’intervention se déroule au bloc opératoire sous anesthésie générale. La greffe de graisse suppose qu’il existe suffisamment de graisse à prélever chez la patiente : il faut en effet prélever le double du volume souhaité. L’auto-greffe présente cependant des aspects aléatoires : il se produit parfois une fonte d’une partie de la graisse. Cette technique présente de jolis résultats pérennes et naturels.
Les prothèses de fesses
Il s’agit d’implanter des prothèses fessières en silicone comme les prothèses mammaires. L’intervention est plus importante qu’une simple auto-greffe. La pose des implants en transmusculaire rend l’intervention douloureuse. Il existe des risques de déplacement des prothèses. Celles-ci sont en effet soumises à des contraintes importantes puisque la patiente s’assoit dessus.
L’injection d’acide hyaluronique
C’est une technique simple qui consiste à injecter une grande quantité d’acide hyaluronique. L’intervention se déroule au bloc opératoire le plus souvent sous anesthésie locale. Les résultats sont jolis mais transitoires ; après 18 mois, il y a en effet une fonte d’environ 50% du volume injecté. Il faut donc recommencer l’injection, ce qui fait de cette technique une démarche assez onéreuse.
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Pour augmenter le volume des fesses, dès lors que c’est possible, je privilégie l’approche la plus naturelle : l’auto-greffe par injection de la propre graisse de la patiente. Je réserve la pose de prothèses fessières aux patientes qui n’ont pas un volume graisseux suffisant.