Augmentation mammaire, est-ce que ça fait mal ?
La douleur liée à l’augmentation mammaire dépend du volume et de la position des implants mammaires ; temporaire, elle se traite avec des antalgiques.
Pratiquée sous anesthésie générale, l’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale très fréquente et sûre.
L’augmentation mammaire n’est pas indolore
La douleur est due à la distension de la peau et — le cas échéant — du muscle pectoral. La position de l’implant est déterminante :
lorsque la prothèse est placée devant le muscle pectoral, la douleur est moindre puisque seule la peau est concernée.
lorsque la prothèse est insérée derrière le muscle pectoral, la douleur est plus importante puisque le muscle est sollicité et se contracte.
dans la troisième technique d’augmentation mammaire plus moderne et à laquelle je recours le plus souvent — le dual plan —, la douleur est plus modérée.
Le volume des implants mammaires influe aussi directement sur l’intensité de la douleur.
Plus la prothèse est grosse, plus la distension des tissus est importante et plus ça fait mal.
Si l’augmentation mammaire n’est pas une intervention totalement indolore, la douleur n’est pas durable.
Elle diminue au fur et à mesure que le muscle se relâche et que les tissus s’étirent : cela prend quelques jours après l’opération.
Cela dépend également des patientes.
Comment prévenir la douleur de l’augmentation mammaire ?
Dans tous les cas, la douleur peut être facilement atténuée et abrégée :
pendant l’opération, j’injecte un anesthésique local dans la future loge de la prothèse et dans l’épaisseur du muscle en cas de position rétro-musculaire, ce qui prolonge l’effet de l’anesthésie après le réveil.
après l’opération, je prescris des antalgiques et des anti-inflammatoires, accompagnés d’un petit décontractant musculaire.
Doit-on souffrir pour être belle ? Ce n’est pas du tout ma conception de la chirurgie esthétique. Je suis extrêmement attentif à cette problématique de la douleur et mets en place toutes les mesures pour la traiter.