Chirurgie dermatologique : embellir et guérir la peau…

La chirurgie dermatologique intervient sur les lésions et tumeurs variées de la peau du visage et du corps ; aussi bien pour des raisons esthétiques ou de confort que pour traiter certaines pathologies.

Qu’est-ce que la chirurgie cutanée ?

La chirurgie de la peau, encore appelée dermatochirurgie ou chirurgie dermatologique, consiste essentiellement à enlever des lésions cutanées – taches ou excroissances – pouvant se situer sur la peau du visage ou du corps.

La chirurgie de la peau, encore appelée dermatochirurgie ou chirurgie dermatologique, consiste essentiellement à enlever des lésions cutanées – taches ou excroissances – pouvant se situer sur la peau du visage ou du corps.

La dermatochirurgie englobe aussi le traitement des cicatrices, dont la reprise tentative de cicatrices gênantes, disgracieuses ou pathologiques.

Ces lésions et tumeurs cutanées sont d’une grande variété, souvent évolutives et donc à surveiller.

Elles sont en général diagnostiquées par un dermatologue ou un médecin généraliste qui en prescrivent le retrait, à titre préventif ou curatif.

Tumeurs de la peau : bénignes ou malignes ?

Les lésions bénignes, comme les grains de beauté, les kystes, les lipomes (tumeurs graisseuses) et angiomes (tumeurs vasculaires) peuvent être retirées parce que gênantes (irritations, frottement), inesthétiques ou encore évolutives (surinfection).

En revanche, certaines tumeurs sont malignes, comme les épithéliomas baso-cellulaires, les carcinomes épidermoïdes, les mélanomes et d’autres tumeurs beaucoup plus exceptionnelles.

Ces cancers de la peau doivent évidemment être retirés et la chirurgie est le seul traitement permettant de les enlever en totalité et d’obtenir le plus souvent une guérison complète.

Comment ça se passe ?

En tant que chirurgien plasticien spécialisé dans le traitement des tumeurs de la peau, je pratique une chirurgie thérapeutique qui consiste en l’exérèse des lésions cutanées.

Je travaille en étroite coordination avec mes confrères dermatologues et médecins traitants généralistes.

L’exérèse est l’acte chirurgical qui permet l’ablation complète d’une tumeur cutanée :

  • dans le cas d'une tumeur maligne – mélanome, épithélioma baso-cellulaire, etc. –, la lésion est retirée avec une marge de sécurité suffisante (zone de peau saine) sur les côtés et en profondeur ;

  • dans le cas d’une lésion bénigne, on passe au plus près des bords de la tumeur pour un résultat le plus esthétique possible ;

  • dans tous les cas, l’exérèse donne lieu à une analyse anatomopathologique systématique de la lésion retirée – par précaution en cas de tumeur bénigne et pour confirmer le diagnostic et surtout l’exérèse complète de la lésion ;

  • dans les cas les plus complexes, j’entretiens des relations privilégiées avec les grands services de dermatologie hospitaliers en particulier celui de l’Hôpital Saint Louis à Paris, spécialisé en onco-dermatologie.

Modus operandi

Cette chirurgie dermatologique se fait la plupart du temps sous anesthésie locale.

Dans la très grande majorité des cas, je réalise ces interventions de chirurgie dermatologique à mon cabinet spécialement équipé à cet effet — tant au niveau des conditions techniques (éclairage, instruments à usage unique) que d’hygiène (gants stériles et masques chirurgicaux, asepsie du patient).

Je dispose d’une salle d'intervention avec une salle de repos et une assistante de soins.

Pourquoi une consultation avant ?

La consultation pré-opératoire est nécessaire pour déterminer le niveau de complexité de l’acte de chirurgie cutanée à pratiquer.

Cela dépend de la taille et de la profondeur de la tumeur et aussi de sa localisation — en particulier à proximité du nez, des yeux, de la bouche ou des oreilles.

L’exérèse entraîne inéluctablement une perte de tissu cutané qu’il faudra réparer par un geste de reconstruction plus ou moins complexe : simple suture directe, cicatrisation dirigée, greffe de peau ou bien plastie locale.

La consultation préalable permet d’expliquer au patient le type de lésion concerné et la solution la mieux adaptée à son cas.

Elle permet aussi d’expliquer les éventuelles suites, notamment la rançon cicatricielle — qu’en tant que chirurgien plasticien je vise toujours à minimiser.

Certains patients présentent des polypathologies, suivent des traitements anticoagulants ou antiarythmiques qui peuvent nécessiter une surveillance anesthésique per-opératoire.

Dans ce cas, l’intervention a lieu en clinique, en ambulatoire. C’est la consultation pré-opératoire effectuée à mon cabinet qui permet d’en décider.

Combien ça coûte ?

Comme pour tout acte chirurgical, j’établis un devis pré-opératoire et le patient dispose d’un délai de réflexion avant l’intervention. Ce délai peut être mis à profit pour le sevrage tabagique recommandé pour faciliter la bonne cicatrisation.

Au niveau de la prise en charge par la sécurité sociale, le système de tiers payant en vigueur à mon cabinet permet à mes patients de n’avoir à régler que le complément d’honoraires, en fonction du devis pré-opératoire.